Kibirizi : créer des comités pour encourager la participation des déplacés à l’action humanitaire

Avec le soutien de la Direction générale pour la protection civile et les opérations d’aide humanitaire européenne, ACTED répond aux besoins immédiats des personnes déplacées et encourage la participation des communautés à la réponse humanitaire en appuyant et renforçant les structures de gouvernance existantes. Cette approche s’établit autour des centres communautaires, des lieux d’échange clés pour les populations affectées.

Pour encourager les personnes déplacées à participer à la prise de décision, ACTED soutient la création de comités. Les zones d’accueil sont organisées en groupes de personnes, sous la forme de comités, comme par exemple les comités directeurs des zones. Leur rôle est de servir d’intermédiaire entre les déplacés et la communauté hôte, les partenaires humanitaires qui fournissent des services ainsi que les autorités locales. Les comités interviennent également dans la résolution des conflits et contribuent à maintenir le dialogue entre populations déplacées et hôtes.

Dans la zone de santé de Kibirizi, dans le Nord Kivu, les équipes ont mené une évaluation des structures pour mieux comprendre la dynamique communautaire en place. Les résultats de l’évaluation ont été partagés avec la population locale afin d’assurer leur pleine participation au projet et la bonne prise en compte de leur perspective. Les structures de gouvernance communautaire, dont les comités existants, ont été formées sur différents thèmes : les principes humanitaires, la participation communautaire, la résolution des conflits et la protection des membres de la communauté, en incluant les violences basées sur le genre et la protection de l’enfance.

Les centres communautaires : lieu d’échange clé pour les populations

Afin que les comités puissent mener à bien leurs activités d’interlocuteurs, un espace communautaire dédié leur est mis à disposition. Pour cela, ACTED a cherché à identifier un espace communautaire déjà existant à redynamiser et réaménager, ou construit des centres semi-permanents comme à Kibirizi. Ce centre permet aux comités de se rassembler, échanger et s’organiser pour représenter les membres de leur communauté.