La République démocratique du Congo est en proie à l’insécurité alimentaire, aux conflits armés, aux déplacements de population et à une situation de pauvreté endémique.
Depuis août 2020, ACTED apporte une aide alimentaire aux personnes vulnérables dans les territoires de Manono et Nyunzu, dans la province de Tanganyika, avec le soutien de l’Agence Américaine Internationale pour le Développement et Concern. La priorité pour ACTED : faciliter l’accès aux denrées alimentaires et aux moyens d’existence, en particulier pour les femmes, particulièrement vulnérables, afin d’améliorer durablement leurs conditions de vie et leur sécurité.
Le sud-est du pays, dont la province de Tanganyika, fait face à une situation d’insécurité alimentaire sévère qui semble se détériorer d’année en année. Depuis 2012, les populations du Tanganyika sont confrontées aux conflits et à des déplacements répétés. qui n’ont fait qu’empire la situation d’insécurité alimentaire dans la zone. Les conflits se soldent le plus souvent par la destruction et le pillage des terres. Les populations, contraintes de se fuir pour trouver la sécurité, perdent souvent tous leurs biens. Les déplacements répétés les plongent dans une situation de plus en plus précaire. Le Tanganyika figure parmi les provinces qui comptent le plus grand nombre de personnes déplacées en République démocratique du Congo.
Les équipes d’ACTED ont distribué des kits agricoles contenant des semences et des kits de maraîchages à plus de de 4900 familles. Cette distribution a eu lieu à un temps donné pour qu’il soit possible de semer à la période la plus favorable pour un rendement efficace. Pour cela, ACTED a dispensé des formations sur les techniques culturales, la production d’insecticides naturels, les fongicides et les techniques de conservation et de stockage des produits agricole.
Pour que l’aide apportée ait un impact durable, ACTED réalise des analyses de marché afin d’établir une liste des activités génératrices de revenu les plus courantes et présentant le plus haut potentiel dans la zone, pour que chacun puisse choisir ce qui correspond à ses besoins et à ses capacités. Une autre enquête portait sur les besoins alimentaires prioritaires et les principaux besoins non alimentaires dans la zone comme les casseroles ou encore les bâches.