En 2020, le Sud-Soudan a été victime d'essaims de criquets pèlerins qui ont touché les pays voisins, à savoir le Kenya, l'Ethiopie, l'Ouganda et le Soudan. Ces essaims constituaient une menace imminente pour la production agricole et les moyens de subsistance au Soudan du Sud et dans toute la région.
Tout au long de la période 2020-2021, les pressions environnementales au Sud-Soudan ont eu un impact sur les moyens de subsistance des familles. Pour répondre aux besoins de la population, ACTED a soutenu les familles touchées en leur fournissant les intrants agricoles nécessaires et une intervention en espèces.
Moyens de subsistance en danger dans l'Etat d'Equatoria oriental
Les essaims ont été signalés pour la première fois au Sud-Soudan en janvier 2020, se propageant à la fois localement et à travers les frontières depuis les pays voisins, le Kenya et l’Ethiopie. Au Soudan du Sud, ils ont affecté les cultures et la végétation dans les comtés de Magwi, Lafon, Ikotos, Torit, Kapoeta Sud et Kapoeta Est. L’impact le plus important sur la sécurité alimentaire a été constaté dans le comté de Magwi (État d’Équatoria oriental) où l’on a observé la plus forte incidence de criquets pèlerins. 60 % des champs de culture avaient été envahis.
4,5 millions de personnes au Sud Soudan souffrent d'une insécurité alimentaire extrême et ont besoin de moyens de subsistance.
ACTED, en partenariat avec le Centre de Crise et de Soutien, a identifié et soutenu les agriculteurs et les éleveurs du Comté de Magwi qui ont été les plus touchés par la crise acridienne, qui font face à l’insécurité alimentaire et qui ont des difficultés à travailler ou à gagner un revenu.
La réponse d'ACTED pour soutenir les agriculteurs et leurs familles au Sud-Soudan
Les ménages les plus vulnérables ont reçu une aide en espèces pour le bétail et les besoins de base ainsi que des intrants agricoles (semences et outils) et des formations sur les mesures préventives contre les criquets pèlerins.
Les semences sont parfaites, elles germent si bien !
Le soutien par le biais de la modalité de transfert d’argent liquide a non seulement respecté l’agence des ménages, car il permet aux personnes soutenues d’avoir une autonomie sur ce qu’elles achètent, mais il a également apporté un soulagement nécessaire aux communautés en situation d’insécurité alimentaire.
L’aide humanitaire d’urgence sous forme d’intrants agricoles et de formation fournie à ces communautés leur a permis de cultiver, de nourrir et de subvenir aux besoins de leurs familles, tout en apprenant différentes méthodes d’agriculture et de lutte contre les parasites, ce qui a renforcé leur résistance future aux chocs.
