En 2020, ACTED et le département des opérations de protection civile et d’aide humanitaire de la Commission européenne se sont engagées dans un partenariat programmatique (PP) de trois ans.
Ce partenariat vise à soutenir les populations déplacées en Syrie, en Irak, en République centrafricaine, en République démocratique du Congo, au Soudan du Sud, en Somalie, au Burkina Faso, au Nigéria et en Ouganda. Ces neuf pays traversent des crises humanitaires parmi les plus longues et dramatiques au monde, où les conflits, les invasions de criquets pèlerins, les sécheresses et les inondations exacerbées par le changement climatique ainsi que les épidémies ont contribué à des déplacements massifs et à la perte des moyens de subsistance.
Les populations déplacées sont parmi les plus vulnérables, vivant souvent dans des sites insalubres et densément peuplés, et n’ayant pas accès aux services de base.
Cette intervention fournit une assistance vitale, notamment en eau et en nourriture, en articles d’hygiène et en abris, à plus d’un million de personnes qui ont tout perdu, et leur permet de rétablir de meilleurs conditions de vie et de trouver des solutions durables pour sortir de la crise.
Ce programme crucial intervient alors que le nombre de personnes déplacées est le plus élevé jamais enregistré, à savoir plus de 100 millions de personnes déplacés dans le monde, 80 % d’entre elles sont hébergées dans des pays en développement.
Selon l’UNHCR, 100 millions de personnes dans le monde ont été déplacées de force fin 2022 du fait de persécutions, conflits, violences, violations des droits humains ou événements troublant sérieusement l’ordre public.
Chaque jour, des milliers de personnes se voient obligées de fuir leurs lieux de vie. Selon l’UNHCR, 100 millions de personnes ont été déplacées de force en 2022, le chiffre le plus haut jamais enregistré, correspondant à une personne sur 78. Ces personnes déplacées sont parmi les plus vulnérables au monde. Elles sont affectées par des crises, n’ont pas ou peu d’accès à des services de base, vivent dans des conditions inférieures aux normes qui ne permettent pas de garantir leur sécurité, et sont particulièrement exposées aux catastrophes naturelles.