Opportunités économiques inclusives

L’objectif est d’assurer que les individus aient les compétences et les capacités adéquates pour accéder aux moyens de subsistance disponibles, et que les marchés soient en mesure d’offrir des possibilités d’emploi décent ou de travail indépendant aux personnes non qualifiées, semi-qualifiées et qualifiées. Pour être qualifiées d’inclusives, ces opportunités économiques  doivent exister dans des secteurs où travaillent les individus les plus pauvres (par exemple, l’agriculture), dans les lieux où ils vivent (par exemple, les zones non-développées où il y a peu de ressources), utiliser des facteurs de production que les plus pauvres possèdent (par exemple, la main-d’œuvre non qualifiée), et réduire les prix des articles de consommation que les individus les plus pauvres consomment (par exemple, la nourriture, le carburant et les vêtements).

 

Les activités standards de cette thématique centrale incluent :

  • Soutenir l’enseignement et la formation technique et professionnelle (Technical and Vocational Education and Training – TVET) ;
  • Développer l’alphabétisation, la maîtrise du calcul, de la culture numérique et autres compétences de la vie courante ;
  • Soutenir l’orientation professionnelle, les stages, l’apprentissage en portant une attention particulière aux jeunes et aux femmes ;
  • Stimuler l’entrepreneuriat, notamment le conseil aux entreprises et les services financiers, et réaliser un plaidoyer pour un environnement commercial favorable ;
  • Promouvoir un environnement de travail sûr et digne ;
  • Adoption d’approches sur les chaînes de valeur, plus particulièrement dans le secteur informel, en zones urbaines et péri-urbaines afin d’aider les agriculteurs pauvres à augmenter leur production, à saisir les opportunités du marché, à obtenir des accords équitables et à produire des produits de meilleure qualité;
  • Facilitation de l’accès à des crédits et à des services financiers abordables, notamment en partenariat avec OXUS ;
  • Activités de sensibilisation et de protection à destination des potentiels migrants économiques ;
  • Soutien aux entreprises sociales ;
  • Soutien aux petits agriculteurs de maigre subsistance à accéder à une capacité de production pour les marchés, par exemple en favorisant des techniques et des approches de production qui augmentent durablement les rendements ;
  • Appui aux paysans dans le développement de leur capacité organisationnelle pour une meilleure action collective vis-à-vis des prestataires de services et des acteurs du marché, par exemple via le soutien aux coopératives ;
  • Développer les marchés agricoles, étendre le commerce et utiliser les téléphones portables, la radio et les autres médias afin de fournir les prix en temps réel pour que les paysans puissent vendre ce qu’ils cultivent en faisant du profit ;
  • Faciliter un cadre politique permettant le développement de l’agriculture en faveur des plus pauvres (réformes foncières, accès aux marchés, subventions).