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Former les membres des communautés à la gestion des camps pour les populations déplacées en Somalie

Les conflits, la famine, les groupes armés rythment souvent le quotidien des populations de Kismaayo, une ville située dans le centre-sud de la Somalie. Plus de 70,000 personnes ont dû fuir leur domicile en quête de sécurité. Mais en raison de ressources limitées, ces populations déplacées finissent souvent par s'installer dans des camps mal administrés et encombrés.

Formation des membres de la communauté à la gestion des camps informels

Kismaayo accueille la plus grande population de déplacés internes de la région, avec un total de 133 sites accueillant environ 70 000 personnes.

ACTED et son partenaire somalien SADO ont mis en place un projet visant à former les membres des communautés locales de Kismaayo à la gestion des camps.

Dans un de ces camps informels, ACTED a parlé avec un membre du comité de gestion du camp, Iman, * qui a participé à une de nos formations en septembre 2020 :

« La formation a couvert des sujets tels que le leadership communautaire, la gestion des conflits, la prévention des incendies, et a lute contre les violences liées au genre, entre autres.”

La formation a été suivie par 60 membres de la communauté résidant dans 17 des ces camps.

La vice-présidente du comité de gestion du camp, Amina, * explique que « ces activités ont permis aux habitants de la région d’acquérir des connaissances qui les aideront à mieux servir la communauté ».

Soutenir les populations déplacées

Sur une période de trois ans, ACTED va travailler avec des partenaires et des membres des communautés locales pour soutenir ces populations déplacées. L’objectif de ces activités est de fournir une assistance vitale, de mettre en place des mécanismes de responsabilisation et de défendre les besoins des plus vulnérables.

Financées par la Direction Générale des Opérations Européennes de Protection Civile et d’Aide Humanitaire (DG ECHO) dans le cadre du Partenariat Programmatique Pilote, ces activités soutiendront la gouvernance des communautés locales afin qu’elles puissent gérer de manière indépendante les sites et les camps de déplacés, tout en ayant la capacité de réagir à un déplacement soudain.

 

* Certains noms ont été changés pour protéger l’anonymité des personnes.