Emergency

ACTED et 237 organisations appellent les décideurs mondiaux à agir contre la crise alimentaire mondiale

Dans une lettre ouverte, ACTED et 237 organisations appellent les décideurs mondiaux, se réunissant à New York pour la 77ème Assemblée Générale des Nations Unies, à agir immédiatement contre la crise alimentaire mondiale ravageant de nombreux pays (Somalie, Afghanistan, Yémen, Haïti, Soudan du Sud, Nigeria, etc.).

50 millions de personnes sont au bord de la famine alors qu’il est déjà trop tard pour certains puisqu’une personne meurt de faim toutes les quatre secondes. ACTED assiste à cette situation en premier plan et de manière quotidienne dans la Corne de l’Afrique car la famine est projetée à Baidoa et Burhakaba en Somalie entre octobre et décembre.

La prévention et la réduction de la famine, dès maintenant et dans le futur, doivent être une priorité majeure à l’Assemblée Générale des Nations Unies de cette année. Cela veut dire donner des fonds suffisant, rapides, flexibles et pluri-annuels pour sauver des vies maintenant ainsi que promettre de travailler collectivement à atteindre l’objectif de Zéro Faim et mettre fin aux crises alimentaires une bonne fois pour toute.

Il n’y a pas de place pour la famine au XXIème siècle. Pour sauver des vies MAINTENANT, les décideurs mondiaux doivent fournir les fonds nécessaires immédiatement pour aider les 50 millions de personnes au bord de la famine.

Nous exhortons la communauté internationale à :

  • Sauver les vies de 882 000 personnes en situation d’insécurité alimentaire catastrophique et les autres 50 millions au bord de la famine en priorisant des fonds flexible, pluriannuels et réservés aux crises alimentaires, particulièrement à destination des acteurs locaux qui sont capables d’agir vite grâce à leur connaissance du terrain et des besoins des populations.
  • Construire la résilience en renforçant les systèmes d’alerte précoce, les systèmes alimentaires, la provision de soutien adapté aux personnes ayant des besoins spécifiques (personnes âgées, femmes cheffes de familles, personnes avec un handicap, etc) et en implémentant des activités pour des impacts sur le long terme.
  • Allouer plus de fonds à la finance soutenant l’adaptation climatique, à la réponse à la crise alimentaire mondiale et aux interventions basées sur des indices nutritionnels.