Grâce au soutien d'ECHO, Acted renforce la protection communautaire et la cohésion sociale en favorisant des structures de gouvernance inclusives, la participation communautaire et la mobilisation.
Dans les sites pour personnes déplacées, des comités de femmes et de jeunes et des points focaux pour la protection ont été créés et habilités à concevoir et mettre en œuvre des initiatives communautaires et à répondre aux préoccupations en matière de protection.
Les comités de femmes et de jeunes organisent des programmes de sensibilisation et des ateliers professionnels, tandis que les points focaux pour la protection aident à identifier et à orienter les cas nécessitant une protection.
Ces structures communautaires constituent une étape cruciale vers le renforcement de la participation des femmes, en leur offrant une plateforme pour exprimer leurs préoccupations et celles de leurs enfants, et en leur garantissant l’accès à un soutien et à une assistance essentiels.
Grâce au financement d’ECHO, Acted a mis en œuvre la campagne « 16 jours d’activisme contre la violence sexiste ».
Cette initiative a débuté le 25 novembre et ciblait les comités de jeunes et de femmes ainsi que les points focaux pour la protection dans quatre sites de la province d’Idleb et quatre sites de la province d’Alep.
Renforcer la protection communautaire et la cohésion sociale grâce à un soutien aux structures de gouvernance inclusives, à la participation communautaire et à la mobilisation.
Ola*, 32 ans, vit avec sa famille dans un camp de déplacés à Alep. Elle a été nommée responsable de la protection et superviseure du Comité des femmes du camp.
« Ce rôle m’a ouvert de nouveaux horizons, m’aidant à écouter les histoires des femmes et des enfants, à leur apporter une aide et à les rassembler pour les activités organisées par Acted », explique Ola*.
Grâce à ce poste, Acted a fourni une source de revenus à Ola. Elle dirige actuellement une initiative d’alphabétisation pour les femmes et a participé à l’organisation de la campagne « 16 jours d’activisme contre la violence sexiste ».
Cette campagne a permis à de nombreuses femmes d'exprimer leurs problèmes et d'apprendre comment faire face à la violence dont elles sont victimes.
Aseel* est une veuve de 26 ans, déplacée dans un camp pour personnes déplacées à Alep avec sa fille. Elle a été nommée responsable de la protection et superviseure du Comité des femmes.
L'idée de former des comités communautaires composés de femmes est très importante. Nous avons participé à plusieurs formations et activités, notamment l'atelier professionnel sur la laine et la campagne « 16 jours de mobilisation contre la violence sexiste ». Cet événement a contribué à renforcer la confiance en soi des femmes.
La création du Comité des femmes a été chaleureusement accueillie par les résidents du site. Elle offre aux femmes la possibilité de participer activement à la vie du camp, les aide à prendre conscience de la valeur de leur contribution et leur permet de mieux faire entendre leur voix.
Campagne « 16 jours d'activisme contre la violence sexiste »
Chaque camp a accueilli diverses activités visant à sensibiliser, à favoriser l’engagement communautaire et à autonomiser les femmes afin qu’elles jouent un rôle actif dans la création d’environnements plus sûrs au sein des sites.
Formation sur la protection contre la violence sexiste
La formation a permis aux membres du comité de se familiariser avec les principes fondamentaux de la violence sexiste, notamment les mécanismes d’orientation vers des services d’aide et l’approche centrée sur les survivantes.
Séances de sensibilisation à la PSEA et aux droits des femmes
Ces séances ont mis l’accent sur l’identification et la prévention des risques d’exploitation et d’abus sexuels afin de favoriser un environnement plus sûr, et ont informé les participants sur les droits des femmes en vertu des lois locales et internationales.
L’ activité « empreintes digitales »
Cette activité était axée sur les objectifs actuels et futurs des résidentes, en mettant l’accent sur leur rôle dans le soutien aux familles et aux communautés.
Activité « Table orange »
Les participants ont discuté ouvertement des questions de protection, partagé les témoignages de survivantes et souligné les avantages de demander de l’aide en temps opportun, encourageant les femmes à solliciter l’aide des agents de protection ou des points de référence sûrs.
