République centrafricaine Acted

Des jeunes employés – une ville embellie !

1100 personnes sans emploi ont travaillé à l’assainissement de leur ville

« Tous unis pour la relance économique et la consolidation de la paix, socle du développement durable dans la ville de Bambari » : c’est dans cet ambitieux objectif qu’ACTED a mis en œuvre l’une des activités de son projet de réponse d’urgence en soutien aux populations vulnérables, financé par la Direction générale pour la protection civile et les opérations d’aide humanitaire européennes de la Commission européenne (ECHO).

Bambari, deuxième ville de Centrafrique, a connu de nombreux chocs sécuritaires au cours des dernières années, avec des affrontements de groupes armés présents dans le pays. Les populations civiles n’ont pas été épargnées, subissant violences, pillages, destructions de leurs biens et de leur maison. Les habitants en ont gravement souffert : ils sont aujourd’hui en grande partie sans ressources, vulnérables aux chocs futurs. Dans ce contexte, ACTED a apporté un soutien immédiat, grâce à la création d’une activité rémunératrice temporaire, communément appelée « Travail à haute intensité de main d’œuvre (THIMO) » en Centrafrique, ou encore « argent contre travail ».

ACTED 2017
Les équipes du projet THIMO s’organisent à Bambari

Ce projet THIMO a le triple objectif de permettre aux jeunes, aux femmes, aux personnes déplacées, âgées ou ayant un handicap d’accéder temporairement à un revenu tout en travaillant pour l’ensemble de la communauté sur un chantier identifié, améliorant ainsi directement les conditions de vie des habitants de Bambari. L’argent gagné permet d’augmenter le pouvoir d’achat de ces familles, ce qui bénéficie à l’économie locale. ACTED a ainsi employé 1100 personnes sans emploi (dont 81% sont des jeunes, et 52% des femmes) pour réaliser des activités d’assainissement, comme le désherbage, le curage des caniveaux ou la collecte et l’évacuation des ordures, ainsi que des travaux d’embellissement des lieux publics, avec la réparation de murets, de monuments ou encore de poteaux de signalisation.

Les bénéficiaires ont utilisé l’argent gagné en grande partie pour nourrir leur famille, pour accéder aux services de santé et pour payer les frais de scolarité de leurs enfants. Certains ont également pu investir une partie de la somme reçue dans une activité génératrice de revenus, comme des petits commerces, des salons de coiffure ou encore des ateliers de couture. Cela leur permettra d’avoir des rentrées d’argent plus régulières à l’avenir.

D’autres activités sont également mises en œuvre dans le cadre de ce projet :

Dans le secteur de la sécurité alimentaire, ACTED assure la co-facilitation du cluster « sécal », en organisant des formations et distributions de semences et d’outils aux familles vulnérables des préfectures du Mbomou et Haut-Mbomou. Face aux besoins en abris, ACTED soutient les ménages retournés de la préfecture de la Ouaka pour la reconstruction de leur logement détruit pendant les évènements sécuritaires de ces dernières années.

Les bénéficiaires ont utilisé en grande partie l’argent gagné pour nourrir leur famille, accéder aux services de santé et payer les frais d’éducation de leurs enfants. Certains ont également pu investir une partie de la somme reçue dans une activité génératrice de revenus (petit commerce, salon de coiffure, atelier de couture, etc.) qui leur permettra d’avoir des rentrées

Afin de renforcer la sécurité alimentaire (« sécal »), ACTED facilite le cluster « sécal », et propose des formations et distributions de semences et d’outils aux familles vulnérables des préfectures du Mbomou et Haut-Mbomou.

Face aux besoins en abris, ACTED soutient les ménages retournés de la préfecture de la Ouaka dans la reconstruction de leur logement détruit pendant les évènements sécuritaires de ces dernières années.

Cet article couvre les activités d’aide humanitaire mises en œuvre avec l’aide financière de l’Union européenne. Les opinions exprimées ici ne devraient pas être prises pour refléter l’opinion officielle de l’Union européenne et la Commission européenne n’est pas responsable de l’utilisation éventuelle des informations qu’elle contient.